

Dans le cadre de la Paris Design Week en septembre 2025, ce grand dessin a été exposé et vendu par la Galerie Thierry Lemaire, 11 rue Bonaparte 75006 Paris


Alexis Fraikin interroge, à travers son travail, le lien fragile qui unit l’homme au vivant. Son œuvre, à la croisée de la sensibilité esthétique et de la conscience écologique, oscille entre figuration et abstraction, capturant une nature à la fois puissante et vulnérable. Chaque composition donne à voir un instant suspendu, un équilibre précaire où l’organique et le minéral dialoguent dans une tension subtile.
Sans jamais sombrer dans le manifeste, son engagement écologique traverse son travail avec justesse. Il ne s'agit pas d'alerter par la dénonciation, mais d'inviter à regarder autrement. Par des jeux de matière et de lumière, il révèle la beauté d’un monde en mutation, suggérant à la fois son éclat et sa disparition possible. Une œuvre qui s’éloigne du bruit pour laisser place à l’essentiel : la respiration d’un monde en équilibre, et l’urgence silencieuse de le préserver.
Pour Alexis, l’art est un acte thérapeutique et une forme d’éveil. En choisissant de ne pas représenter l’être humain, il se distancie d’une humanité qu’il perçoit souvent comme destructrice, préférant donner la parole à la nature. Ses paysages, entre surgissement et effacement, nous confrontent à ce que nous voyons sans toujours le regarder. Là où l’homme est absent, son empreinte, elle, se devine.
Alexis Fraikin questions, through his work, the fragile link that unites man to the living. His work, at the crossroads of aesthetic sensitivity and ecological awareness, oscillates between figuration and abstraction, capturing a nature that is both powerful and vulnerable. Each composition reveals a suspended moment, a precarious balance where the organic and the mineral dialogue in a subtle tension.
Without ever falling into the manifesto, his ecological commitment runs through his work with accuracy. It is not a question of alerting by denunciation, but of inviting to look differently. Through plays of matter and light, he reveals the beauty of a changing world, suggesting both its brilliance and its possible disappearance. A work that moves away from noise to make room for what is essential: the breathing of a world in balance, and the silent urgency to preserve it.
For Alexis, art is a therapeutic act and a form of awakening. By choosing not to represent human beings, he distances himself from a humanity that he often perceives as destructive, preferring to give nature a voice. His landscapes, between emergence and erasure, confront us with what we see without always looking at it. Where man is absent, his imprint can be guessed.
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